C’est la nouvelle mouture de la réglementation concernant les aéroclubs. Ces derniers évitent la lourdeur des ATO tout en ajoutant une petite surveillance de la sécurité des vols. Le SGS disparaît, il faudra juste un bilan annuel de l’activité. Les petits clubs ne seront plus pénalisés. C’est la bonne nouvelle du printemps. Les metteurs en scène en mal de création pourraient s’inspirer du principe des mouvements permanents de la réglementation aéronautique européenne, mais dans le registre Ubu. Après les OD et les ATO vont entrer en scène les DTO (declared training organisation). Dès le 8 avril prochain, les aéroclubs français devront passer DTO. Ce n’est pas la révolution, mais plutôt un non-événement qui vient aplanir les choses. En effet, sans vous plonger dans une fresque historique, les petites structures devaient, il y a quelques années, toutes devenir ATO ou… disparaître tant les exigences européennes étaient lourdes pour les petits clubs. Après un tollé et un vent de contestation contre l’institution européenne, l’EASA a bloqué le passage ATO, se donnant quelques années pour revoir sa copie. Et, comme toujours, il a fallu un temps d’adaptation aux… Français.
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