C’est une certitude, l’emploi dans l’aérien est en phase d’embellie. Les statistiques et chiffres de l’International Air Transport Association (IATA) montrent, pêle-mêle, un taux de croissance de 5 % pour le trafic mondial, 6,3 % pour le trafic aérien français et, pour prendre une zone très active, de l’ordre de 13 % en Chine ! Cela est lié à une économie globalement en meilleure santé et un phénomène induit par les low-costs : elles ont éveillé le désir de voyager auprès d’un plus grand nombre de passagers. Il y a également d’autres causes comme un mouvement important de départs à la retraite dans toutes les compagnies du monde. Cette dynamique soutenue se conjugue avec l’atténuation de « l’effet 65 ans ». Il y a quelques années, les pilotes de ligne sont parvenus à fixer l’âge de la retraite à 65 ans au lieu de 60 ans : ils s’étaient battus pour voler plus longtemps avec les salaires les plus élevés. On ne peut pas vraiment dire que les pilotes seniors de l’époque, quand cette mesure a été adoptée, ont rendu service à la jeune génération. Fort heureusement, après 8 années de disette, il est plus facile de trouver du travail. Rien d’illogique, avant, il n’y avait tout simplement pas de travail.
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