On dit toujours « pose-toi les bonnes questions » et bien, c’est précisément ce qu’il faut faire quand vous mettez le nez dans les catalogues numériques des constructeurs d’avions ou d’ULM. Tout part de là. Si les vendeurs rencontrent encore quelques indécis à cette étape, la plupart des acheteurs potentiels sont déjà pas mal renseignés sur leur projet. Définir celui-ci est crucial sous peine d’aller au-devant de déceptions et, c’est une évidence, un avion ne se revend pas aussi facilement qu’une voiture sur le bon coin… S’agit-il d’un achat à vocation professionnelle ou personnelle, par exemple ? Les exigences ne seront pas les mêmes en matière d’exploitation. Un usage professionnel enjoindra l’acheteur à être beaucoup plus exigeant sur les services qui accompagnent la vente, mais également sur la réponse que doit fournir le constructeur en matière de service après-vente car le privé n’a pas cette contrainte de l’exploitation impérative.
En fonction de ce critère privé/pro, le futur propriétaire fait intervenir d’autres paramètres comme les performances : vitesse de croisière, distance de décollage, équipement, charge utile… Ensuite, notre propriétaire abordera la question des options. Certains constructeurs ont une politique de customisation régulière de leurs aéronefs, agissant presque comme un effet de mode. « Nous avons presque tous les mêmes options et on se rapproche de l’automobile sur ce plan, qui parlait de la clim il y a encore quelques années ? On verra sûrement un jour la hi-fi arriver dans les cockpits », explique ce vendeur. Autre question à aborder : la reprise et la valeur de son appareil à cet instant T. Le pro cherche à savoir avant ; le privé y pensera au moment voulu. D’autres usagers comme les écoles de pilotage n’y penseront même pas. L’offre sur le marché est conséquente, pour tous les goûts, tous les usages et tous les budgets entre le neuf et l’occasion. Les questions sont donc indispensables et nous vous donnons quelques pistes de réflexion dans notre numéro de juin.