Quand il fait beau, l’appel de l’espace est si fort que je n’ai plus qu’un but : décoller ! Avec, si possible, un prétexte pour le faire car les vacances ne durent qu’un temps. C’était le cas la semaine dernière : CAVOK sur toute l’Europe et j’avais dans mon collimateur le Viper SD-4, un biplace slovaque arrivé sur le marché en 2007, bien né et bien vendu et qui présente désormais un intérêt supplémentaire, celui d’avoir obtenu en mars 2016 la certification Light Sport Aeroplane (LSA) auprès de l’EASA. J’en rappelle les principaux critères à respecter pour obtenir le sésame VFR de jour : une masse maxi au décollage (MTOW) égale ou inférieure à 600 kg ; une vitesse de décrochage à MTOW en configuration atterrissage (Vso) inférieur ou égale à 45 KCAS ; deux places ; un moteur pistons à hélice, une cabine non pressurisé (!) et, bien que la voltige ne soit pas autorisée, l’engin doit sortir de vrille.
Mais l’élément important, à une période où l’Autorité est très regardante du fait du nombre d’accidents déplorés ces derniers mois – ils font de l’aviation légère un loisir plus dangereux que la moto, est le MTOW du Viper SD-4 LSA à 600 kg, qui offre une charge marchande supplémentaire de 125 kg par rapport au modèle Viper ULM. Le chiffre parle, il permet d’envisager tous les scénarios de vol sans se creuser les méninges… Cette liberté de masse fait malheureusement grimper la facture de 72 000 e TTC pour la version ULM basique à 135 000 euros TTC pour un Viper quasi identique mais certifié, car il y a en plus 40 000 euros TTC d’options obligatoires. L’aviation certifiée et les performances coûtent cher mais, si cela peut vous consoler, on retrouve le même écart de prix entre deux voitures d’apparence identique d’un même constructeur allemand bien connu, Porsche pour ne pas le citer.
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