A l’aéroport, Grégory Vaiani, le chef d’escale d’Azur Hélicoptère m’attrape au comptoir de la compagnie au rez-de-chaussée du T2, direction la zone Mike en limousine, de l’autre côté du tarmac. « Mon » R44, pales tournantes m’attend. Je m’engouffre tel 007… J’échange trois mots avec le pilote. 7 minutes plus tard, je suis posé à Cannes…
Il fait un temps de curé, pas un nuage, au loin, on voit même Isola 2000 et sa neige. En plot 11, le Cabri d’Azur Hélicoptère est assez discret avec sa livrée marron. Ce qui saute aux yeux, c’est sa large cabine et surtout sa grande verrière, ses patins en alu et bien sûr l’hélice tripale. Aymeric, instructeur chez Azur Hélico et formateur Guimbal, commence à égrainer les items de la prévol.
Première surprise qui ne saute pas aux yeux : la pale est basse ; rien de problématique avant le vol, mais les instructeurs vont devoir réapprendre à baisser la tête. Dès les premières secondes, on voit tout de suite que l’appareil est de nouvelle génération à un détail : le capot d’accès au compartiment moteur se lève, pratique. On vérifie aisément la tension de la courroie d’embrayage, la gorge de la poulie, la fixation du flector, la magnéto à plasma (sorte d’allumage électronique) et la seule magnéto classique. EASA proven…
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