L’accueil est bien celui d’une startup avec un modeste hall présentant les deux modèles de GMP que produit l’entreprise. Et, tout de suite, on accède à un long couloir de matières grises. Tout le staff de Turbotech est là, le nez dans les ordis, à calculer, prévoir la production, voire peaufiner les prototypes. Ils sont installés dans l’espace occupé il y a encore quelques années par France Aviation, quand ce grand nom de l’aviation générale essayait de survivre. Il n’y a pas eu de grandes campagnes de communication pour que la marque Turbotech prenne sa place dans les esprits, c’est devenu l’entreprise qui s’est lancée dans la fabrication de « petites turbines » pour l’aviation légère. Et pourtant, par défiance ou par intérêt, tout le monde s’est intéressé à cette équipe de jeunes techniciens qui promettait de révolutionner le monde bien ampoulé de notre aviation de loisir. Un univers dont la dernière innovation d’envergure, côté moteur, a été l’arrivée des Rotax et leur déclinaison « lente » par les Autrichiens qui maîtrisent à la perfection le cycle de vie du produit.
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