On parlait autrefois d’une petite chapelle en ce qui concerne l’aviation générale, aujourd’hui je pense qu’on utiliserait un mot plus branché, comme cluster, en tout cas jusqu’à ce qu’il soit cuisiné à toutes les sauces et bien contaminé de COVID-19.
Cette chapelle est et est restée, même en plein confinement, plus merveilleuse que tout autre, comme si le meilleur de l’humanité ne pouvait que l’avoir intégrée, ce qui permet d’échanger, partager, s’entraider toujours, même à travers des vidéoconférences.
J’ai eu la chance d’entrer en religion aéronautique très jeune, par le plus grand des hasards, car mon père n’avait qu’un seul défaut, il n’était pas pilote de ligne chez Air France et, de ce fait, l’aviation m’avait semblé lointaine, voire inatteignable. Une fois « baptisé » et pratiquant assidu, j’y ai aussitôt croisé des gens formidables comme mon premier instructeur, puis, grâce à tous ceux qui se sont succédé ensuite, j’ai vécu des expériences qui m’ont appris l’aviation petit à petit. D’où ma propension, comme tous ceux qui ont récolté, d’essaimer ensuite au travers d’articles, de vols partagés, de raids en flottille organisés à travers les continents, etc.
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