Dès que j’ai eu les moyens de voler, avec mon premier job, je me suis attelé au PPL. Ensuite, j’ai pris l’habitude de voler environ 25 heures par an. Très vite, je suis sorti du tour de piste. Pour me déplacer, je prenais l’avion à la moindre occasion. Chez Hispano, contrairement aux autres clubs que j’ai fréquentés, il y a un seul type d’avions, des Cessna en métal qui n’ont pas besoin d’être abrités, c’est plus facile quand on les loue pour quelques jours, hyper pratique. Je volais souvent, car les avions étaient disponibles. Et puis, j’ai observé que certains pilotes partaient sans être limités par la météo alors que, parfois, je rongeais mon frein sans pouvoir décoller. Après, j’ai découvert le Cessna 182, une vraie bête de voyage, puissant, avec une bonne capacité d’emport et, surtout, une avionique qui vous permet de faire beaucoup de choses. J’ai pris l’habitude de voyager avec lui, ce qui m’a permis, au fil de mes vols, de parfaitement connaître l’appareil et ainsi de satisfaire ma nature curieuse. J’ai commencé par tutoyer d’un peu près les nuages, je commençais à voler de temps en temps en IMC alors que je n’étais qu’un pilote VFR. Il était temps que je passe à l’IFR. Je suis allé au bout du DR400 en club, du Cessna 172 chez Hispano. Avec le Cessna 182, c’était une sorte de nouveau challenge », explique Gilles, 32 ans, qui ne manque jamais une occasion de prendre l’air. Peu après la COVID, il s’est inscrit auprès de l’institut Mermoz pour la partie théorique, tout en regrettant qu’en Europe, la pratique soit accessible uniquement après l’obtention de l’épreuve théorique, cela permettrait, selon ce fondu de voyage, de mieux comprendre plusieurs notions théoriques et leur application pratique. Gilles a plutôt une tête bien faite et la théorie sera presque une formalité.
[…]