Nous comprenons tous les besoins des forces armées françaises lorsqu’il s’agit d’entraînement. Ainsi que le besoin des entreprises industrielles de tester leurs drones et autres avions sans pilote. Mais il faut reconnaître que, depuis peu, les « réservations » d’espaces aériens deviennent difficiles à comprendre et à supporter pour nous qui utilisons ces mêmes espaces. Notre espace aérien est partagé entre les utilisateurs civils, que nous sommes, les industriels, les compagnies aériennes, l’aviation d’affaires et les militaires. Tous peuvent avoir besoin de zones réglementées temporaires (ZRT) en fonction d’un événement, d’un exercice donné ou de la réalisation de campagnes de tir, par exemple. À cela, il faut ajouter les espaces contrôlés en permanence par les militaires français, le fameux RTBA (réseau très basse altitude) qui permet à leurs pilotes de s’entraîner au vol très basse altitude, activité essentielle pour eux. Si l’on consulte les cartes aériennes, on se rend compte de l’importance de la taille de ces zones.
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