Depuis des lustres, les jeunes et les moins jeunes qui souhaitent obtenir le droit de piloter un véhicule motorisé, qu’il soit roulant ou volant, doivent passer par la réussite d’une épreuve théorique. Pour les voitures et les motos, il s’agit du code, pour les avions, planeurs, hélicoptères et ULM, il s’agit du « théorique ». Le plus souvent, il est considéré comme l’un des obstacles majeurs dans le parcours d’un pilote en devenir. Ce mois-ci, nous allons nous intéresser plus particulièrement au théorique ULM. Cette épreuve vous paraîtra bien plus simple après ce tour d’horizon complet sur les différentes possibilités qui s’offrent à vous pour vous former, car il y a un passage obligé : absorber les connaissances nécessaires pour répondre aux questions posées lors de l’examen ! L’examen théorique de pilote d’ULM est défini par un arrêté ministériel. On y trouve, en annexe i, la liste de tous les sujets qui doivent être connus (https://tinyurl.com/4vfwuamr). Nous nous intéresserons uniquement à la nouvelle mouture, valide à compter du 4 décembre 2023. À cette date, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) cesse d’organiser les examens théoriques ULM pour confier cette tâche à la Fédération française d’ULM (FFPLUM). Plutôt que de vous rendre dans un centre d’examens de la DGAC, vous pourrez passer votre théorique directement dans l’une des structures affiliées à la fédération. Cela offre l’avantage de trouver un centre bien plus près de son domicile et de bénéficier de séances d’examens à des dates beaucoup plus rapprochées.
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