Une nouvelle étude sur l’aviation générale et d’affaires vient d’être rendue publique. Elle a été commandée conjointement par plusieurs organismes d’importance pour notre secteur : le Groupement des industriels et professionnels de l’aviation générale (GIPAG France), la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM), l’European Business Aviation France (EBAA France), l’Union des aéroports français (UAF) et le Syndicat national des exploitants d’hélicoptères (SNEH). C’est un événement important, car elle donne une photographie précise de ce secteur d’activité, son poids, ses enjeux et, surtout, son rôle. Elle s’appuie sur des données de 2019, avant la COVID. En cela, c’est un outil parfaitement adapté à toute forme de dialogue avec ceux qui, par méconnaissance (ou suivisme), formulent des critiques sur la nocivité de l’aviation. Elle révèle au grand jour des informations particulièrement pertinentes sur l’impact environnemental de cette aviation. Il ne fait pas de doute que cette étude sort également à point nommé après une période estivale où l’aviation d’affaires a été sérieusement mise en cause par des mouvements écologistes et une émission de télé à la limite de la caricature. On se souvient également des jets d’affaires complètement tagués rendus inutilisables, voire impossibles à réparer. L’étude commence par préciser le périmètre de cette aviation : l’ensemble des aéronefs de moins de 19 tonnes, cela englobe les avions (jets, pistons, turbines), les hélicoptères et tous les ultralégers ; c’est une aviation professionnelle et de loisirs. Un aspect de cette étude est de fournir des chiffres qui font prendre conscience de son importance : elle pèse 7,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
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