C’est désespérément banal, mais j’ai a toujours voulu être pilote, civil ou militaire. Pourtant personne n’était pilote dans ma famille. C’est à l’adolescence que le métier de pilote de chasse s’est imposé. à moi. J’ai commencé par le planeur, mais mes parents m’ont imposé de passer le brevet théorique avant de commencer la pratique. Cela a occupé l’été de mes 14 ans. Je me souviens même être venu au test sans aucun crayon, ce qui avait fait sourire le jury… J’ai commencé à voler dans la foulée à 14 ans et ai été lâché un an plus tard. J’ai eu assez vite le rêve de devenir pilote de chasse. À l’époque, un médecin aéronautique m’avait dit que je ne pourrais pas le devenir à cause d’une légère perte d’audition sur l’oreille droite ; cela n’a fait que renforcer mon obstination. Je passais mes week-ends et mes vacances sur le terrain de Rennes Saint-Jacques à voler en planeur. Chaque vol, chaque épreuve à l’école étaient pour moi une étape vers le métier de pilote de chasse. Après le bac, au moment de passer la visite médicale d’admission, je me suis souvenu des propos tenus quant à mon avenir dans la chasse ; j’ai été déclaré apte sans restriction. Le soulagement total.
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