Un avion est fait pour voyager, découvrir de nouveaux paysages, obliger son pilote à aller titiller ses compétences et, surtout, à partager une expérience avec sa famille ou ses amis. Rester dans le tour de piste ou en vol local fait irrémédiablement penser à ce passionné d’automobiles qui n’utilise sa voiture de collection que le dimanche pour aller à la piscine ou chercher les croissants. Alors, comment expliquer que le voyage ne soit pas davantage pratiqué dans notre pays ? Il y a, d’abord, une raison structurelle. La majorité des privés volent au sein d’un aéroclub. Ces structures sont indispensables à la formation de nouveaux pilotes et au maintien de notre activité. La mutualisation des moyens (avions) et la présence d’instructeurs bénévoles permettent de former les jeunes – et les moins jeunes – à des prix inconnus dans d’autres pays européens. Mais il y a un revers à cette médaille, les clubs, sauf exception, ne sont pas forcément structurés pour offrir des machines disponibles pour un week-end entier ou pour une semaine. Le premier obstacle au voyage est donc la disponibilité de la machine !
[…]