L’IFR a longtemps été, de fait, un territoire réservé aux professionnels, en tout cas en Europe. Ces pilotes avaient donc un certificat médical de classe 1. Depuis quelques années, dans un effort d’amélioration de la sécurité, l’IFR a été ouvert aux non-professionnels : CB-IR, EIR, qui ont, pour la plupart, un certificat médical de classe 2. Ce document, renseigné par un médecin aéronautique, présente la case audiogramme qui est parfois passée inaperçue. L’EASA fait pourtant obligation aux pilotes qualifiés IFR et/ou EIR utilisant dans le cadre de leur activité aéronautique un certificat médical de classe 2, de subir un audiogramme [Aircrew, section 2 (e)], faute de quoi, le test de délivrance/prorogation ou renouvellement IR/EIR ne devrait pas être validé ou, s’il l’est, en cas d’incident/accident, les assurances seraient probablement amenées à considérer que le pilote est en infraction. Avec les conséquences pécuniaires et juridiques que l’on devine.
[…]