Pas besoin de faire de longues recherches sur Internet pour trouver les avis entendus d’experts qui vous certifieront que le Sling HW est le Cessna 182 des temps modernes. Il se trouve que l’avion qui nous a servi de monture entre Wiltshire et le terrain de Top Farm où est basé le Sling HW, était justement un Cessna 182Q de 1977. Avec à peine deux milliers d’heures aux commandes, de ce que nombre d’entre nous appellent le meilleur avion monomoteur de Cessna, je pense bien le connaître. Et c’est ce qui me rendait relativement impatient d’essayer le Sling HW. Non seulement à cause de ses ressemblances avec le champion de Wichita, mais aussi parce qu’il s’agissait de l’appareil que nous avions vu à Oshkosh l’été dernier. Il avait été convoyé depuis l’usine sud-africaine vers Oshkosh, puis d’Oshkosh vers l’Angleterre moyennant un petit détour par l’Italie et la Grèce. Pas exactement des vols locaux ! Je ne vais pas vous faire languir, ma conclusion est que le Sling HW n’est pas le remplaçant naturel du C182, mais c’est quand même une sacrée machine ! Le HW (High Wing) est le dernier design sorti des bureaux d’études de l’entreprise qui a déjà à son actif le biplace Sling 2 et le quadriplace Sling TSi. Ces deux modèles étant déjà approuvés pour la construction en kit en Angleterre. Muni d’une aile haute cantilever fabriquée en aluminium (pratiquement la même aile que le Sling TSi) et un fuselage en composites relié à un empennage lui aussi fabriqué en aluminium, le Sling HW est motorisé par un Rotax 915iS et une hélice tripale à pas constant variable électrique. La cabine est spacieuse pour un aéronef de quatre places et la soute à bagages particulièrement généreuse. La charge utile offerte est de 450 kg en fonction des options et de l’avionique installée. Ce qui, en tenant compte de deux réservoirs de 99 litres (avec juste deux litres inutilisables par réservoir), situés juste en arrière des bords d’attaque des ailes, permet de faire les pleins complets et de disposer encore de plus de 300 kg à répartir entre l’équipage et les bagages. Le tout pour six solides heures d’autonomie. Ce qui est loin d’être ridicule !
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