Quel point commun peut-il exister entre les pilotes Maurice Tabuteau, Jean Stampe, Antoine de Saint-Exupéry, Pierre Robin ou… Jacques Brel ? Ils ont tous volé à l’aérodrome de Blois-Le Breuil (BLB), un terrain connu sous les lettres LFOQ par l’OACI et XQB par IATA, ouvert à la circulation aérienne publique, VFR et IFR, de jour comme de nuit. Installé en région Centre-Val de Loire, à mi-distance de Blois et de Vendôme, l’aérodrome du Breuil a été créé en tant que base aérienne, pour la jeune armée de l’Air, par une décision ministérielle du 28 mars 1938. Après avoir joué un rôle tout à fait marginal durant la Seconde Guerre mondiale, l’aérodrome a accompagné la renaissance de l’aviation française de loisirs et a fini par perdre sa vocation militaire. Propriété depuis 2010 du conseil départemental de Loir-et-Cher, sa gestion a été transférée en 2019 à la SemOp Aérodrome Blois-Le Breuil (BLB), une société d’économie mixte à opération unique possédée à 60 % par le conseil départemental et à 40 % par l’opérateur privé, Société française des aéroports. Vice-présidente du CD41, Catherine Lhéritier préside la SemOp et la direction générale est confiée à Alain Russel, du groupe Armys qui est très impliqué dans la gestion des aéroports en France et à l’international. La surface totale de l’aérodrome représente 225 ha répartis sur trois communes : La Chapelle-Vendômoise (138 ha), Villefrancœur (45 ha) et Landes-le-Gaulois (42 ha). Avantageusement centrale pour la France, sa localisation l’est également à l’échelle du vieux continent, entre l’Europe septentrionale et méridionale. Sa proximité de l’encombré espace aérien francilien rend LFOQ rapidement accessible aux écoles de pilotage qui profitent de la présence d’un service AFIS sur la fréquence 118,455 MHz, avec trois agents qui se succèdent à la vigie, du lundi au vendredi, hors jours fériés.
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