Une seconde présentation en vol dans un même numéro, cela n’arrive que s’il s’agit d’un avion de collection, ou d’un oiseau un peu étrange. C’est donc le cas et c’est Jean-Michel Bossuet qui m’a donné l’envie d’en savoir plus sur l’aéronef en question en me montrant les photographies qu’il avait réalisées lors du dernier Mondial de l’ULM à Blois. Il s’agissait du Phoenix, un motoplaneur léger construit en carbone et fibre de verre, à train classique, classé ULM, ce qui signifie que, si jamais vous détenez le brevet de pilote ULM, vous pouvez aussi, légalement, acheter un tel aéronef et pratiquer le vol à voile sans avoir obtenu le brevet de pilote de planeur (BPP). N’est-ce pas un avantage formidable, cela ? En effet, si les pilotes avion sont nombreux à penser planeur, ceux qui vont au bout de leur rêve sont rares car la pratique est chronophage. J’ai pu le constater personnellement en étant invité, il y a bien longtemps, à bord de deux planeurs, le premier un plastique école Twin Astir – 38 de finesse max –, le second un biplace de haute performance ASH 25 – 62 de finesse. Ces deux vols furent réussis, ils m’avaient donné envie de préparer mon brevet mais, un BPP, c’est comme un tour du monde, on en rêve mais on n’en prend pas le temps.
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