Le mois dernier, nous vous avons parlé de l’hélicoptère certifié qui, on le voit encore avec l’évenement de Cholet, rassemble des convaincus : une fois touché le monde de la voilure tournante, ils n’en démordent pas. Il en va de même chez les ulmistes. Rappelons que la classe 6 ULM hélico a été créée dans les années 2000 (la classe 4 des autogires existe depuis plus de trente ans). Les usagers y voyaient un moyen d’accéder à la voilure tournante à moindre prix. Si c’est vrai comparé au certifié, il n’en reste par moins que l’hélicoptère, même ULM, reste une machine complexe, chère à l’achat et à entretenir. Il faut compter en moyenne de 100 000 à 200 000 euros pour acquérir un classe 6 et l’heure de vol est généralement proposée entre 200 et 300 euros. Bien entendu, les passionnés qui franchissent le pas et achètent – ce qui est généralement le cas, car, contrairement à l’avion, les ulmistes sont en majorité propriétaires de leur machine – peuvent s’arranger pour réduire les coûts de certains postes, à l’exemple de la maintenance. En France, la navigabilité ressort du régime déclaratif : un propriétaire peut parfaitement entretenir lui-même sa machine conformément au manuel d’entretien du constructeur, sous sa propre responsabilité, mais ils préfèrent le plus souvent faire appel à des professionnels.
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