Si vous voulez apprendre à voler en maîtrisant votre budget, l’ULM est la meilleure solution. Quand on parle d’ULM, on sait que le grand public (dont vous faites peut-être partie) ne les voit que comme des « échelles volantes » avec des moteurs improbables, juste assez bons pour faire trois bonds. La réalité s’observe facilement sur les salons aéronautiques : les ULM sont devenus des quasi-avions pour la catégorie 3 axes. Ils volent comme eux, ils sont, pour les plus performants, plus rapides, vont plus loin et sont, globalement, moins chers. Alors « What else? » Pour votre apprentissage, le plus pertinent est bien de commencer par cette catégorie d’aéronef. De plus, leur pilotage est un peu différent de celui des avions, plus sensible et donc plus amusant. C’est presque une aide à votre formation ! Qui dit ultraléger, dit sensible à la météo et plus particulièrement l’aérologie. Cela a pour conséquence la nécessité d’une meilleure maîtrise de l’appareil. Pour paraphraser une grande enseigne connue, venez comme vous êtes… L’ULM ne demande pas de compétences étendues, « pré-apprises » ou des dispositions physiques particulières. Tout est simple et fluide. Pour commencer, il faut avoir 15 ans révolus et avoir visité un médecin aéronautique (liste sur le web) pour obtenir un certificat médical. Il ne doit comporter aucune des grandes contre-indications majeures, comme pour n’importe quel sport. Avec ces deux sésames, vous pouvez vous inscrire dans un organisme de formation, une copie de votre dossier sera envoyée à la DGAC. L’important est quand même de bien vérifier que vous vous sentez bien dans la troisième dimension ; cela, vous pouvez l’évaluer dans le cadre d’un vol d’initiation. Autre aspect à ne pas négliger : prévoir un budget, car même s’il n’y a pas de plancher réglementaire d’heures de vol, il serait dommage d’être bloqué dans sa progression par une baisse de la « manne financière ». Le brevet de pilote ULM comporte deux parties : l’une théorique, l’autre pratique, c’est-à-dire en vol. Pour la première, il n’est pas nécessaire d’avoir étudié les intégrales de Riemann pour réussir, même si un esprit vif ira peut-être plus vite au but. L’examen théorique est un QCM de 100 questions, il en faut 75 de bonnes…
[…]