Le récent rapport du BEA sur l’accident de l’aéronef PIPER PA-46 – 350P immatriculé F-GUYZ, survenu le 8 février 2019 à Courchevel, nous donne l’opportunité d’avoir la position du BEA sur le développement de l’activité aérienne liée à ce qu’il est désormais convenu d’appeler les « plateformes ».
Parmi les plateformes françaises les plus connues figurent Wingly ou encore Coavmi, mais c’est par l’entremise d’une plateforme connue de quelques très rares initiés Bluewings que les choses prennent tournure. Et le BEA de se saisir de cet accident pour tenter d’une part d’entraver l’actuelle activité des plateformes, et d’autre part de modifier les conditions d’utilisation de piste telles que Courchevel. Il s’agit ici d’une vieille histoire qu’on pensait naïvement être acquise dans sa configuration actuelle. Pour mémoire, il convient de rappeler l’effervescence suscitée auprès de l’Administration par la création desdites plateformes qui s’inscrivent dans le cadre du développement d’une nouvelle économie digitalisée, mais pas nécessairement dans le cadre des textes régissant la matière. Initialement, la DGAC a vu dans les nouvelles propositions formulées une modalité pouvant s’apparenter à du transport public Illicite, ce qui a toujours constitué la bête noire de l’Administration, et dès lors, la DGAC s’est crue autorisée à pouvoir ex abrupto interdire cette activité selon une décision du 22 août 2016.
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