La formation PPL est un véritable engagement : elle demande du travail personnel, représente un certain coût financier et, surtout, du temps. De plus, elle se termine par un examen qui n’est en rien offert. Aussi, elle peut être perçue par les nouveaux pilotes comme une montagne, parfois impressionnante. Pour autant, elle n’a rien d’infranchissable et j’espère avec ces quelques lignes vous présenter des pistes et des outils qui vous permettront de la gravir plus facilement. Ces enseignements viennent pour une part de mon expérience d’instructeur de vol (et de discussions avec mes collègues) et pour l’autre du circuit de formation des pilotes professionnels. Je vais notamment m’appuyer sur ce que nos amis Anglo-Saxons nomment le KSA qui est un système d’évaluation des connaissances (« Knowledge »), aptitudes (« Skills ») et attitude (« Attitude »). En détaillants ces trois items, nous tenterons d’y puiser ce qui peut être profitable dans la formation d’un nouveau pilote privé. L’élément central des connaissances aéronautiques du PPL passe bien entendu par le contenu de l’épreuve théorique. Sanctionné par deux examens, un générique et un spécifique avion, où il vous faudra un score minimum de 75 % pour être reçu.
[…]