Écrit avec une énergie formidable, d’un seul jet en quelques mois de confinement, sans pudeur mal placée, bourré de détails, souvent importants, parfois insignifiants, mais nécessaires pour apporter un éclairage à la situation, le récit que fait Philippe Boscardin de sa vie de pilote aventurier, puis en compagnie aérienne, et enfin au service de la « Gestapo aérienne » est passionnant. Trop même car il n’y a pratiquement pas une seule des 330 pages, imprimées en petits caractères –en se servant des marges comme le faisaient nos grands-mères lorsque stylo et papier étaient encore la règle – qui ne soient dignes d’intérêt, d’une manière ou d’une autre.
[…]