Dans cette interview menée par Jacques Callies, Aviation et Pilote, Olivier Raffier, directeur d’Avialaval et adhérent du Groupement des industriels et professionnels de l’aviation générale (GIPAG), interpelle la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) sur la situation des ateliers de maintenance français. Ces derniers font partie des établissements dont les activités demeurent autorisées par le gouvernement, or notre autorité de tutelle refuse que leurs clients viennent à eux avec leurs aéronefs. Si la Fédération française aéronautique (FFA) a obtenu une dérogation pour ses aéroclubs affiliés, ils ne sont qu’une partie de la clientèle des ateliers d’aviation générale. Ceux-ci n’auront plus d’activité d’ici une à deux semaines faute de clients. Ne pouvant prétendre au chômage partiel, quelles mesures devront-ils prendre : licencier ? Une solution serait d’autoriser les propriétaires à rejoindre leur atelier, quels qu’ils soient. Non seulement cela permettrait de préserver l’activité des ateliers de maintenance, mais aussi de préserver nos moteurs (lire aussi à ce sujet notre article)…
Le cri d’alarme des ateliers de maintenance
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