ULM
Le travail aérien en ULM doit être prochainement réglementé par l’Autorité pour améliorer la sécurité des vols. Problème : cela ne répond pas à la demande du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile…
Le futur arrêté concernant l’activité de travail aérien en ULM est, de l’avis des responsables du GIPAG, loin d’atteindre les objectifs de sécurité des vols et d’encadrement de l’activité préconisés par le Bureau enquête analyse (BEA). Face à cette crainte que la montagne n’accouche d’une souris et à la suite d’une réunion entre la DSAC et les membres du GIPAG, la FNAM (dont le GIPAG est adhérent) est montée au créneau. Pascal de Izaguirre, son président, vient d’envoyer un courrier à Damien Cazé, le directeur de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Le responsable de la FNAM soutient bien sûr les objectifs de la DGAC de renforcer les mesures de sécurité des opérations commerciales en ULM. Cependant, le dirigeant pointe une première incohérence dans la démarche de la DGAC : cette dernière est censée renforcer les exigences de sécurité, mais elle ne se donne pas les moyens de vérifier leur mise en œuvre. En effet, le projet d’arrêté n’impose aucune contrainte ni contrôle de l’activité, tout reste du ressort du déclaratif. C’est pour le président de la FNAM un « signal ambigu » envoyé aux exploitants ulmistes : leur manuel d’activité est supposé recevoir les nouvelles exigences, mais ils n’ont nulle obligation de le déposer auprès de l’administration, ce qui, pour la FNAM, supprime de fait « la seule contrainte formelle existante. » […]