Le projet est ambitieux et son objet louable : promouvoir l’aviation générale aux quatre coins de l’Europe et notamment cette spécificité française qu’est le brevet d’initiation aéronautique (BIA). Deux jeunes pilotes, titulaires du PPL, Christophe Lamand ( à gauche sur la photo ) et Lenny Marcaud en cours de formation au sein de Mermoz Academy ont décidé d’effectuer un tour d’Europe en vol pour faire connaître l’aviation légère et générale auprès de la jeune génération de tout horizon, l’intitulé de cette grande boucle est : les ailes de demain. Ce tour compte 34 aérodromes visités (enfin si la météo ne vient pas contrarier le déroulé de cette grande navigation), 17 pays survolés, 18 jours de vols sur 60 heures et 10 000 kilomètres parcourus. Les deux pilotes sont soutenus par leur école qui a décidé d’offrir un accès pour 34 personnes (un par terrain !) à la formule du PPL théorique au sein de Mermoz Academy.
Durant ce périple, les deux jeunes pilotes s’efforceront de nouer des contacts avec les établissements scolaires au travers d’un partenariat avec l’Armée de l’Air et de l’Espace, sachant que, malheureusement, plusieurs établissements ont refusé de le recevoir. L’aérien bashing serait-il plus vigoureux au sein de l’Éducation nationale ? Ils feront leur tour d’Europe avec de grands écarts puisque le terrain le plus à l’ouest sera Dublin et le plus à l’est sera Bucarest. Ils partiront de La Rochelle où ils reviendront 18 jours plus tard. Leur monture sera un DA40, ils avaient espéré qu’Elixir Aircraft aurait plus leur fournir un Elixir, comme cela était prévu initialement au départ du projet. Finalement, les dirigeants ont estimé que, compte tenu de « leur carnet de commandes » plein, ils n’avaient pas les ressources pour aider les jeunes durant la période du voyage. Ils ont également sollicité Issoire Aviation afin de pouvoir compter sur le Simba, le 4 places étant sur le papier le plus efficace pour ce genre de virée, mais l’entreprise ne donnera aucune réponse.
De même, ils ont aussi sollicité les fabricants de cartes, seule l’entreprise autrichienne Roger Data a pu fournir les cartes VFR Europe, 23 en tout. Parmi les collectivités territoriales contactées, Strasbourg et Besançon ont accepté d’apporter un soutien au projet. Les deux pilotes invitent tous les jeunes à le rejoindre dans les clubs qu’ils vont fréquenter durant leur virée pour parler de leur expérience de navigation et de leur retour d’expérience sur les vols à l’étranger. Toutefois, il n’existe pas de site internet, mais un compte Instagram pour suivre leur long vol.