Depuis un arrêté du 24 décembre 2020 et le 1er janvier 2023 pour son application, les donneurs d’ordre, organismes de maintenance ou de démantèlement, propriétaires ou exploitants d’aéronefs de plus de 5,7 tonnes sont soumis à une obligation de rechercher la présence d’amiante préalablement à toute intervention sur des matériaux, équipements, matériels ou articles susceptibles d’exposer du personnel.
BTP Diagnostics, une société spécialisée dans les diagnostics immobiliers et navals, a annoncé étendre son activité à l’aviation en lançant AEROCheck pour inspecter les aéronefs et détecter la présence de matières dangereuses comme l’amiante, avant travaux ou avant démantèlement. Ces missions sont conduites sous la norme NF L 80-001 de mars 2020 relative au repérage avant travaux de l’amiante dans les aéronefs et qui définit le contenu, la méthodologie et les modalités de réalisation des missions de repérage d’amiante. Parmi les pièces, composants et ingrédients visés, on peut lister les joints, les tresses, les mastics, les colles et adhésifs, les cloisons pare-feu, les matériaux isolants, etc.
Rappel concernant l'aviation générale
Pour les aéronefs de moins de 5 700 kg, en dehors des opérations de démantèlement, l’arrêté s'applique lors de l'opération de maintenance de plus haut rang du programme d'entretien de l'aéronef concerné réalisée après le 1er janvier 2023 et au plus tard le 1er janvier 2028.