FUTUR
L’aviation légère a toujours pesé très lourd et aujourd’hui plus que jamais, comme le rappelle Gérard David qui a eu l’occasion de participer à l’Electric Tour Vinci Airports-FFA et de visiter quelques salons où la décarbonation était une nouvelle fois à l’ordre du jour.
Prise entre au moins quatre feux : les carburants durables, l’électricité, l’hydrogène ou le solaire, toute l’Aviation – avec un grand A –, tous ses tenants, industriels et supply chain au premier chef, compagnies aériennes traditionnelles comme low cost et tous ses aboutissants comme les indispensables aéroports et les autres services associés, sont aujourd’hui en pleine interrogation sur leur avenir et sur le nôtre. La terre entière – nos amis comme nos ennemis – n’a que la décarbonation du vol et du sol en tête et à la bouche, et parfois même au cœur. Mais qui l’a vraiment en main ?
Un point d’étape actuel sur le sujet – de Genève (EBACE) à Lyon-Bron (France Air Expo), en passant par Paris-Toulouse (Académie de l’Air et de l’Espace), Annecy, Chambéry et Grenoble (Electric Tour Vinci Airports-FFA) et Montpellier (Chaire Pégase) –, nous a convaincus de trois choses : que la réponse et la victoire ne sont pas acquises, que le calendrier est aussi loin de l’être, mais que c’est, une fois de plus et encore, l’aviation légère et générale qui fait la course en tête, devant l’aviation d’affaires, l’aviation régionale et le transport aérien commercial.
Les leçons de l’histoire, aéronautique en tout cas, nous apprennent que ce sont toujours les petits qui l’emportent. Je ne dirai pas les David contre les Goliath pour éviter toute polémique et, surtout, ne pas compromettre le succès hautement souhaitable du projet GOLIAT (Ground Operations of LIquid hydrogen AircrafT, mené à Lyon-Saint Exupéry par dix partenaires, dont Vinci Airports), pour tester, dès 2027, l’avitaillement en hydrogène liquide des gros-porteurs Airbus et Boeing de prochaine génération. […]