CLUBS
Vous avez le choix des disciplines, que cela soit en avion ou en ULM, mais si la compétition n’est pas votre truc, sachez qu’il s’agit aussi de trouver des objectifs pour progresser et continuer de voler derrière son PPL ou brevet.
Pour continuer de voler, rien de tel que se donner des objectifs, et pourquoi pas se mettre à un sport aérien ? Les disciplines sont nombreuses : voltige, rallye aérien, pilotage de précision, course de navigation aérienne (ANR, Air Navigation Race), courses d’avions de formule. Pour les ULM aussi : paramoteur Classique, paramoteur Slalom, microlights Classique et microlights STOL. Les deux fédérations : Fédération française aéronautique (FFA) et Fédération française d’ULM (FFPLUM) sont agréées par le ministère des Sports et ont donc le monopole pour organiser des compétitions.
Pour Loïc Logeais, directeur technique national de la FFA, pratiquer un sport aérien est une autre manière de voler qui permet de perfectionner son pilotage, d’augmenter ses heures de vol/mûrissement (à considérer pour l’entrée en stage CPL, la licence de pilote commercial), de découvrir de nouvelles régions, voire d’autres pays. « La compétition permet au pilote de s’extraire de ses habitudes et de se mettre à l’épreuve, ce qui peut être une source de satisfaction. » Se mesurer à d’autres permet également de connaître son niveau de pilotage et de continuer sa progression.
Mais avant d’arriver au plus haut niveau qui est l’international, il y a des épreuves régionales, interrégionales et nationales. « Pour participer à une compétition, le passeport est la licence et l’inscription en aéroclub. Il n’y a pas d’âge limite. Les plus jeunes ont souvent soif de découvrir autre chose, mais on trouve également des compétiteurs de 50 à 60 ans. Certains commencent même sur le tard. Les comités régionaux aéronautiques organisent des journées découverte tous les ans. » […]