EN VOL
Sa mère était PNC, le rituel du vol a été son quotidien durant sa petite enfance. Pourtant, elle choisit le plan B d’un DUT, mais, au bout de compte, l’attirance de la troisième dimension a été la plus forte. Elle a intégré les Cadets d’Air France.
Elle a bien failli être l’objet d’une « erreur d’aiguillage ». Comme tous ceux qui pensent, à tort ou à raison, que le métier de pilote de ligne est un métier d’élite, accessible après un long travail de préparation, comme une « taupe », pour les intégrer les classes préparatoires. La réalité est heureusement tellement plus simple…
Emma a pourtant approché assez tôt le monde de l’aviation : sa mère était PNC au sein de la compagnie Air France. Les découchés, les décalages, l’uniforme, le rituel de la préparation, tout ce cérémonial, elle l’a vu de près, sans d’ailleurs que cela ait nourri spontanément une irrépressible envie de piloter… Emma est depuis quelques mois cadet Air France, future officier pilote de ligne et donc commandant de bord dans quelques années. Au lycée, Emma est une bonne élève en filière scientifique. On pourrait la croire déjà calée dans ses ambitions. Eh bien non, la jeune fille se pose beaucoup de questions et notamment sur le métier de pilote. Mais dans son esprit, pas d’école préparatoire, pas de cockpit…
Alors, elle choisit – voire se résigne – la gestion des entreprises et des administrations, plus pragmatique, plus visible et plus accessible. Cette GEA l’éloigne, lors de son cursus, de la France durant plusieurs mois, à Hong Kong, pour faire un stage marketing… Sur place, progressivement, c’est l’engouement pour le monde de l’entreprise qui va alors lui manquer. Au bout d’une dizaine de jours, les questions reviennent et, cette fois, pour une bonne cause : piloter lui paraît être la solution pour être bien. Il faut juste aller vérifier quelques détails et notamment son approche de la troisième dimension. […]