ÉQUIPEMENT
Nous faisons un point sur les systèmes de distribution d’oxygène compatibles avec notre aviation générale pour nous attarder sur un générateur d’oxygène. Le must…
Que ce soit pour bénéficier de vents favorables et intenses ou pour passer au-dessus d’une couche nuageuse, voire givrante, les pilotes aiment à gagner de l’altitude. Mais, pour tout vol de plus de trente minutes au-dessus de 10 000 ft, il doit être alimenté en oxygène. Pour les autres occupants de l’appareil, cette obligation existe à partir de 13 000 ft. Il faut donc s’équiper d’un système d’alimentation en oxygène pour passer la barre des 10 000 ft.
Si tout le monde comprend les raisons qui ont poussé le législateur à nous obliger à nous équiper en O2, rares sont ceux qui ont fait cet effort financier. Plusieurs raisons expliquent que les pilotes d’avions à moteur atmosphérique se montrent un peu réticents à cet achat. Le coût des systèmes de distribution d’oxygène est une première barrière. Un kit pour deux pilotes, permettant de les alimenter en oxygène pour deux heures – et constitué d’un cylindre métallique de 415 litres, d’un détendeur, d’un système O2D2 « Pulse-Demand » (voir plus bas), de deux canules et de deux masques basiques – revient aux alentours de 1 700 euros.
À cela, il faudra ajouter le coût des recharges en oxygène. Et c’est là que le bât blesse. Il est d’abord relativement difficile de trouver des ateliers s’occupant de remplir des bouteilles d’oxygène et le prix d’une recharge peut se révéler assez important. Selon les endroits, il varie de 65 euros HT pour une petite bouteille, à 200 euros pour une bouteille de grosse taille. Inutile de dire que le coût de revient d’un système utilisé régulièrement va devenir rapidement très conséquent. […]