CARNET DE VOL
Avec l’arrivée de son C172, l’Aéroclub des Marquises-Jacques Brel ouvre ses portes aux résidents et aux pilotes de passage. Son histoire est fortement liée au chanteur, mais pour qui n’est pas un fan absolu, il reste les paysages inouïs et ses habitants. Voici un avant-goût de ce qu’il vous y attend.
Après Jacques Brel qui les avait sillonnées dans son twin Bonanza F-ODBU, le fameux « Jojo » – en y « volant » de 1974 à 1978, les dernières heures de sa vie –, voici que les cinq îles et les quatre aéroports de l’archipel des Marquises deviennent accessibles aux pilotes privés avec le redécollage de l’Aéroclub des Marquises-Jacques Brel.
L’idée de réaliser la dernière volonté du chanteur-poète-pilote avait pris corps lorsqu’en 2008, à l’occasion de la célébration du trentième anniversaire de sa disparition, nous avions réussi à emmener sur sa tombe, pour la première et seule fois de sa vie, son épouse « Miche » Brel. « Pour l’aviateur », avait-elle dit en acceptant de parrainer la création de l’aéroclub – des vœux de celui qui était resté son mari –, le baptême du nom de Brel donné officiellement à l’aéroport d’Hiva Oa et l’ouverture de la deuxième attraction culturelle d’Atuona, l’espace Brel, voisin du musée Gauguin, où trône son avion, sauvé des eaux et restauré par des aviateurs, marquisiens et métropolitains, fanas du chanteur.
Cette première étape, avec le convoyage du ST 10 Diplomat de Tahiti aux Marquises, est relatée en détail, pour les passionnés d’aviation et/ou de Brel, dans le film « Brel, l’homme à l’avion », grand prix de l’Aéroclub de France en 2010, à visionner sur le site https://aerogend.com/vol-aux-marquises, accompagné également d’un récit. Seize ans plus tard, et transition faite, l’histoire revit et ouvre aux pilotes et à leurs amis un nouveau chapitre de l’histoire générale et aéronautique des Marquises. […]