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Nombreux sont ceux qui ont souhaité que la France accueille les Jeux olympiques 2024, ainsi que les Jeux paralympiques. Toutefois, pour les pilotes, c’est aujourd’hui la douche froide…
Incontestablement, nous vivons dans un temps où les actes de terrorisme de masse sont une menace Ô combien trop réelle, mais les mesures de sécurité prises dans le domaine aérien semblent bien lourdes. En fait, pour certains terrains de la région parisienne, c’est une fermeture qui s’annonce. Examinons d’un peu plus près le détail des restrictions prévues cet été.
À tout seigneur, tout honneur ! C’est bien évidemment la capitale qui va connaître les mesures contraignantes les plus significatives. Normal, puisque la majorité des épreuves des jeux d’été – du 26 juillet au 11 août – va s’y dérouler, suivie des jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre. L’autre ville qui va connaître de fortes perturbations est Marseille. Pour la capitale, les mesures de sécurité seront drastiques. Les cérémonies d’ouverture et de clôture seront particulièrement surveillées, on s’en doute bien. Et, durant les Jeux, des restrictions inconnues jusqu’alors s’appliqueront.
Le SUP AIP sera publié – normalement – le 2 mai, mais nous avons pu consulter les documents non définitifs. Les associations de défense des pilotes et les fédérations aéronautiques ont tenté de limiter ces restrictions en négociant avec les autorités civiles et militaires. Force est de constater que même si des aménagements ont été trouvés, la marge de négociation s’est révélée très faible. C’est relativement compréhensible, les JO sont un événement international et le climat actuel est très tendu avec des risques d’attentats plus élevés que jamais. […]