ULM
Un des avantages de l’ULM est de pouvoir se poser non seulement sur les bases ULM en plus des aérodromes, mais aussi sur tout terrain privé avec l’accord de son propriétaire. Encore faut-il le faire dans les règles et avec les précautions d’usage. Il en va de même en cas d’urgence, de déroutement, d’interruption volontaire du vol, les démarches en moins.
Si les ULM ont le droit d’utiliser la plupart des aérodromes certifiés, du moins pour les multiaxes, d’autres possibilités s’offrent aux pilotes, augmentant considérablement le choix des destinations. À ces aérodromes s’ajoutent évidemment les bases ULM, déjà plus nombreuses que les pistes certifiées, et souvent bien plus champêtres. Peu de surprises sur ces bases qui sont ouvertes à une utilisation assez semblable à celle d’un petit aérodrome, l’autorisation du gestionnaire de cette plateforme devant être demandée en plus au préalable.
Il existe deux autres possibilités pour poser ses roues dans des endroits encore plus à l’écart, plus proches de l’esprit d’origine de l’ULM comme certains aiment à le proclamer, et surtout plus proches de l’esprit de liberté. Si les bases ULM apparaissent sur la « BASULM » du site de la FFPLUM, certaines cartes aéronautiques et applications de navigation GPS, il en va tout autrement des petites pistes privées, bien plus originales, bucoliques et dont les emplacements se transmettent « de bouche de druide à oreille de druide » aurait dit Astérix de notre pratique bien gauloise de cette aviation.
Et il y a le Graal, le Saint des saints et le moins pratiqué aussi : l’atterrissage hors-piste. On se rapproche là de la philosophie qui monte actuellement chez certains pilotes, celle du « bush plane » venue d’outre-Atlantique, d’Afrique, mais aussi de celle qui faisait la joie des premiers pilotes ULM. […]