ORIENTATION
Groupe ADP a accueilli le 8 mars les rencontres « Féminisons les métiers de l’aéronautique et du spatial », organisées par Airemploi. La passion est toujours là et s’avère parfois indispensable pour surmonter les obstacles.
La troisième édition des rencontres « Féminisons les métiers de l’aéronautique et du spatial » s’est déroulée le 8 mars dernier au siège social du Groupe ADP qui recevait cette année l’équipe d’Airemploi et la centaine de collégiennes, lycéennes et étudiantes invitées pour cette nouvelle présentation des métiers de l’aéronautique, de l’aérien et de l’aéroportuaire. Les 3A comme on les appelle désormais.
L’année dernière, je m’étais rendue au Delivery Center d’Airbus, à Toulouse, une localisation qui mettait en condition les visiteuses, impressionnante du fait de la place occupée par le constructeur sur le site. Le siège du Groupe ADP est quant à lui situé au sein de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Le cadre est également posé.
Le bâtiment d’ADP baigne ce matin-là dans la lumière (pas de pluie !) qui met en valeur une façade dédiée aux prochains Jeux olympiques. Même chose dans le grand hall central où tous les acteurs de l’événement se retrouvent pour écouter les discours introductifs d’Edward Arkwright, directeur général exécutif du Groupe ADP, et de Nicolas Gros, directeur d’Airemploi. On voit que ce soutien au JO est important pour le groupe – plusieurs sportifs (ves) de haut niveau témoigneront d’ailleurs de l’influence du sport sur leur métier plus tard dans l’après-midi –, mais nous sommes surtout là pour parler des femmes et encourager la mixité professionnelle dans nos métiers.
Malgré un taux de féminisation de 33,4 %, chez ADP, on considère que leur nombre est insuffisant encore, d’autant plus qu’il peut varier d’un domaine d’activité à un autre. Les femmes sont plus nombreuses à l’accueil ou dans les fonctions support, par exemple. L’objectif est d’atteindre les 40 %. Pour Amélie Lummaux, directrice générale adjointe Développement durable et projets, ces rencontres sont importantes, car elles permettent de parler directement à la jeunesse qui peut alors plus facilement se projeter. […]