PILOTAGE
Plutôt que d’utiliser votre application en VFR, pourquoi pas naviguer à partir de repères physiques observés depuis le ciel ? Encore faut-il en choisir des pertinents comme nous le rappelle l’instructeur Sylvain Hombourger.
Si, pour certains, le sacro-saint GPS, les nouvelles applis géolocalisées pour smartphones ou la radionavigation représentent la majeure partie des nav en VFR, pour d’autres, il est encore une grande partie du plaisir de voler qui découle d’une navigation effectuée grâce à des repères physiques rencontrés au gré de leurs pérégrinations aériennes. C’est d’ailleurs notre moyen primaire de navigation et il a le bon goût de ne jamais tomber en panne.
Il est donc tout logiquement appris dans les premières étapes de la formation du pilote. Et pourtant, nous continuons de voir – ou parfois d’entendre à la radio – des pilotes qui s’égarent en utilisant ce moyen de navigation. La faute, bien souvent, à une planification qui table sur l’usage de mauvais repères. Bien que non exhaustive, je vais tenter de dresser une petite liste des erreurs souvent commises et des bonnes habitudes à garder à l’esprit lors de votre préparation de vol.
Bien sûr, ces petits conseils s’appliquent avant tout lorsque vous partez naviguer à bonne distance de votre terrain habituel. Il est tout à fait acceptable, pour votre sortie du dimanche, de prendre comme repère le clocher de « St-Badin » pour déclencher votre virage au 350 jusqu’à « Pitot-ville » avant de rentrer. Vous connaissez les lieux, depuis le sol, depuis les airs. Si la force de l’habitude ne doit pas vous prémunir d’une bonne préparation, il est alors possible de prendre des repères qui seraient difficiles à utiliser pour quelqu’un étranger à votre coin. […]