VOLTIGE
Après une longue carrière opérationnelle comme ravitailleur, le capitaine Sébastien Souchet a rejoint l’Équipe de voltige de l’armée de l’Air et de l’Espace. Un second métier parfaitement aligné sur sa passion pour la voltige depuis l’âge de 16 ans pour sa première compétition.
Avant de goûter à l’adrénaline des voltigeurs, le capitaine Sébastien Souchet, 37 ans, a connu un parcours classique de passionné : modélisme, maquettes, lectures, magazines, etc. Et, à l’arrivée, il vient d’entrer dans l’Équipe de volige de l’armée de l’Air et de l’Espace (EVAAE) pour apprendre un nouveau métier, porte-parole volant de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE).
Dès son plus jeune âge, il a donc nourri une envie de voler et, comble de chance, papa était pilote. Mais pas n’importe quel pilote : instructeur au SEFA, La Mecque des pilotes de ligne qui finissaient par s’abattre ensuite au sein d’Air France. Autant dire que « Seb » avait un ADN dopé à l’altitude. En 2002, commence sa vie de pilote. Originaire de Roanne, il fait son premier vol en club à Saint-Yan. Premier vol… aux commandes, car, en fait, son père l’avait déjà fait voler à plusieurs reprises. À 15 ans, il a donc les commandes, mais le vol à moteur ne lui suffit pas ; il fait un stage de vol à voile, la meilleure école pour sentir l’air, voire le domestiquer. Alors, bien sûr, il commence sur un DR400, mais l’heureux papa lui fait tâter de la voltige en… Stampe ; il lui fait aussi passer son brevet de base dessus.
Il n’est d’ailleurs pas encore titulaire du PPL quand il participe à sa première compétition de voltige en 2003, un an après le démarrage ! Aux commandes d’un CAP 10, il finit second… Il sent bien, à ce moment, qu’il tient un vrai goût pour les figures imposées (ou pas). Une ambition se fait jour : entrer dans l’armée de l’Air et de l’Espace pour tenter le concours des élèves officiers du personnel navigant (EOPN), mais la sagesse, sans doute familiale, lui conseille un plan B ou une bonne mise à niveau pour passer le concours des OSC. Il prépare avant un DUT de génie mécanique. En 2008, il entre à Salon-de-Provence. Il l’avoue sans ambages : son ambition, dans un coin de son cerveau, est bien un jour d’être en posture de rejoindre l’Équipe de voltige de l’armée de l’Air et de l’Espace. […]