Nous sommes fin 2022, le 26 décembre, nous réfléchissons en famille à quoi pourraient ressembler nos prochaines vacances aéronautiques estivales. L’Algarve ? Les Baléares ? Le Maroc ? La Grèce ? La Sicile ? Les pays de l’Est ? L’Irlande ? Toutes ces destinations ont leurs pour et leurs contre, mais, rapidement, un point non négociable émerge dans la discussion : « Je veux bien partir deux semaines caboter en avion, mais il me faut au moins une semaine chez Toussaint et Nicole, à Calvi, pour me reposer de l’année de boulot écoulée. » Exit le Maroc, le sud du Portugal, les pays de l’Est et l’Irlande. Il reste donc La Grèce et la Sicile en lice. Après quelques recherches, je me rends compte que la Grèce n’est pas très propice à l’aviation générale : escales très chères, AVGAS difficile à trouver, mais, surtout, il y a le meltem qui, s’il se lève, peut compromettre notre voyage et en août, il est fréquemment debout. Le choix est fait, ce sera la Sicile. La Sicile est un magnifique terrain de jeu pour le tourisme tellement les points d’intérêts sont nombreux et variés. Les points de chute candidats sont, dans le désordre : Palerme, l’Etna, Taormine, Syracuse, la réserve naturelle de Zingaro, les îles Éoliennes, Agrigente, Cefalù, Erice, Piazza Armerina… Il y en a déjà trop pour deux semaines et encore, nous n’avons pas regardé les petits villages plus reculés dans les terres. Côté aéroports, il y a Catane, Palerme et Trapani. Côté aérodromes, terrains privés et pistes ULM, ça foisonne d’« aviosuperficies », tout comme en Italie, peut-être même encore davantage. J’ouvre Excel, écris les noms, les zones et les longueurs de piste, ce qui permet de faire déjà un tri, mais la liste est encore trop longue.
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