A 4 ans, son premier voyage en avion donne l’envie au jeune Yann Charront de devenir pilote de ligne. Il devra mettre ce rêve de côté à 14 ans après une visite médicale pour s’en saisir d’un autre : devenir ingénieur dans le spatial. « Savoir où l’on veut aller est un important moteur de motivation. Si l’on se retrouve sur un chemin de traverse et que l’on s’est fixé un objectif, il est plus facile d’y arriver. Pour ma part, j’ai suivi un cursus classique : bac S, prépa, école d’ingénieurs, mais il existe une multitude de voies d’accès à la filière spatiale. » En 2011, Yann entre à Supélec, une école d’ingénieurs généraliste avec des matières fondamentales comme l’électronique et l’informatique. Un choix réfléchi au vu de ses options et partenariats avec d’autres établissements, étrangers notamment. Les deux premières années, Yann va ainsi suivre le tronc commun, puis il part aux États-Unis durant presque deux ans et demi au sein de l’université Georgia Tech dans le cadre d’un master en ingénierie aérospatiale. À côté, il va travailler dans un laboratoire situé sur le campus.
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