Les approches IFR ont été exclusivement conventionnelles : NDB, VOR, ILS. Puis, s’exonérant des balises sol, exclusivement GPS : LNAV, LNAV-VNAV, LPV. Il en a été de même pour les STAR et les SID. Nous voyons apparaître des procédures mixtes, GPS/conventionnelles, qu’il est convenu désormais d’évoquer sous le terme « PBN to ILS » (PBN : « Performance Based Navigation », c’est-à-dire que l’échelle de navigation correspond dans 95 % du temps à l’échelle prescrite à un endroit donné). Probablement amenées à se développer sur les aérodromes à forts trafics, ces procédures libèrent le contrôle d’une vectorisation systématique et permettront sans doute, en conjonction avec l’ADS-B (« Automatic Dependance Surveillance- Broadcast »), à la fois une augmentation du rythme d’écoulement des arrivées, mais aussi de leur précision (facteur important en matière de nuisances sonores). Répondant à des impératifs parfois différents, des approches mixtes ont été développées sur les aérodromes que nous fréquentons en aviation générale. C’est par exemple le cas de Pontoise où la séparation avec CDG et Le Bourget a sans doute favorisé ce choix. Nous vous proposons d’en dire quelques mots parce qu’il est facile, la première fois que l’on y est confronté, de se prendre les pieds dans le tapis.
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