Avec le constructeur belge Sonaca, sous-traitant des grands noms de l’aéronautique, personne ne sait vraiment à quoi s’en tenir. En mai dernier, la décision d’arrêter la production des avions-écoles, Sonaca 200, avait résonné comme un coup de tonnerre. Après des années d’efforts techniques et commerciaux, au moment où les écoles de pilotage se préparaient à la reprise, ce choix stratégique (!) n’a été compris par personne, en interne, mais également du côté des écoles. La contrepartie à cet arrêt de production était la promesse que Sonaca, au travers de Sonaca Aircraft, allait assurer le suivi de navigabilité et le service après-vente pendant un certain nombre d’années. Les derniers appareils sur chaîne ont même trouvé preneur avec cette garantie d’un grand nom de l’aéronautique en backup. Un nouveau de semonce a été donné courant décembre avec la décision étonnante de faire payer une sorte d’abonnement ou de droit d’entrée pour pouvoir obtenir des pièces détachées.
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