Pas de surprise, c’est en volant avec son père, pilote privé, que Virginie a été rapidement « fascinée » par l’avion, entre les visites à l’aéro-club et les virées au salon du Bourget. Et pourtant, elle n’envisage pas du tout d’en faire son métier. Elle croit le niveau de formation bien trop haut, il fallait selon elle un bac scientifique et une ou deux années de prépa scientifique. Tout au plus elle serait pilote privée… Elle était très impressionnée par les pilotes d’Air France qu’elle côtoyait au club. Après le bac, elle choisit le droit « qui mène à tout ». Plus tard, elle découvre une publicité pour une formation modulaire sans passer par la case prépa, mais elle termine ses études pour avoir un backup, le fameux plan B. En 2010, elle décide toutefois de s’inscrire à la formation du PPL dans un aéro-club tout en se présentant dans une école d’avocats. Dès les premiers vols, elle découvre alors sa vocation ; elle n’aura plus jamais de doute. Son PPL ne lui posera aucun problème, son instructeur la plaçant dans les meilleures conditions. Elle doit travailler en grande surface pour payer ses heures. Dans la foulée du PPL, elle attaque la partie théorique de la licence de pilote de ligne, tout en étant devenue entre-temps avocate. Elle va mener ainsi de front son job et l’ATPL en solo, effectuant également son mûrissement au sein du club.
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