Le besoin de transformer l’avionique de mon avion a été motivé par mon projet de passer une qualification IFR (BIR)*, afin de ne plus me sentir bloqué et frustré par l’impossibilité de voler dès qu’un plafond nuageux décide de descendre un peu trop bas. Pouvoir enfin voler librement, même par « relatif » mauvais temps et en toute sécurité. L’architecture et le choix des équipements que j’ai définis ont été conditionnés par les trois principes suivants : 1 – une architecture nécessaire et suffisante permettant de faire des approches de précision (WAAS) selon les dernières technologies disponibles ; 2 – des équipements cohérents avec un bon rapport « efficacité – fonctionnalités / prix » ; 3 – un budget < à 35 000 € TTC. En ce qui concerne la réglementation relative aux équipements obligatoires à embarquer en IFR, j’ai entendu et lu tout et n’importe quoi. Je me suis donc lancé dans une recherche qui m’a permis encore une fois de constater que, dans ce monde de l’aviation légère, les règles diffèrent d’un pays à l’autre sans aucune logique (FAA, EASA, DGAC, etc.) et qu’il y règne un grand flou artistique.
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