Son père était réserviste sur Fouga Magister sur la base 112 de l’armée de l’Air, ce qui, objectivement, vous forge une passion. Marie a tout de suite su qu’elle ne voulait pas faire autre chose que voler. Au collège, elle commence par le BIA à 13 ans, en 2004. Une bonne formation précoce selon elle. En 2008, l’année du bac, elle décroche son PPL sur DR400 et DR221 à train classique. Formateur d’après elle. Bac en poche, avec prudence, elle choisit un plan B : l’obtention d’un BTS d’optique pour se prémunir d’un hypothétique accident de carrière. Ainsi armée, elle entre par la suite en prépa maths sup pour se présenter au concours S de l’ENAC qu’elle manque. Un moment assez frustrant, mais qui n’entame pas sa détermination. Elle travaille un temps pour se payer des heures de vol en club et doper sa motivation. Ses parents vont jouer un rôle important en finançant sa formation… Elle opte pour Oxford, une école anglaise théorique, connue pour ses partenariats avec des compagnies aériennes, sachant qu’en 2011, l’embauche était quasiment au point mort. Elle intègre l’école sur dossier avec une simple lettre de motivation et attaque le cursus modulaire puisqu’elle a déjà le PPL. Le programme est identique à celui des élèves en ATPL. Tout est en anglais bien sûr, les livres et le matériel pédagogique bien conçu, malgré cela, la barrière de la langue n’est pas franchie toujours avec allégresse.
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