Les bonnes nouvelles sont venues du salon des formations et métiers aéronautiques (SFMA) qui s’est tenu ce week-end au musée de l’Air et de l’Espace. En dépit de l’immense « aérien bashing » qui a touché l’aérien et qui perdure même au sein des grandes entreprises comme la SNCF (voir ses pubs…), le milieu du transport aérien et de la construction restent promis à un bel avenir.
Ainsi, pour la plupart, les écoles de pilotages ont connu, certes, une baisse d’activité durant 2020, mais tout semble repartir comme avant avec des « taux de remplissage » proches de l’avant COVID, y a compris après l’affaire désastreuse de la faillite d’Airways. On se souvent que ses dirigeants avaient laissé une belle ardoise de 17 millions d’euros en plantant dans la bonne humeur près de 200 élèves.
Aujourd’hui, l’attrait pour l’aérien connaît un vrai regain d’intérêt. Certaines écoles ont vu arriver ce mois-ci plus d’une quinzaine d’élèves qui ont choisi la formule intégrée pour obtenir leur licence de pilote professionnelle. C’est trois de moins qu’en 2019. Le transport aérien repart dans le régional et le moyen-courrier. Les commandes d’avions ont repris : Delta, United, etc. Aux USA, c’est la surchauffe, selon ce responsable d’école, on est à 120 % de l’activité par rapport à 2019.
Une mesure est sur le point d’entrée en vigueur : avec 1500 heures de vol et l’équivalent d’un Bac + 4, on obtiendrait une carte verte… Autant dire que l’emploi aux USA serait alors acquis. On a besoin de pilotes aussi au Canada. Idem pour le secteur de l’hélico… Dans la maintenance, il va falloir redémarrer les avions qui ont été cloués au sol pour cause de pandémie… Bref, ce salon avait de quoi nous redonner un peu le sourire.