Voilà, vous avez profité de l’été pour voler, passer toutes les leçons en revue, effectuer vos solos, votre 150 Nm. Cela fait plusieurs vols que vous peaufinez votre pilotage et votre instructeur commence à vous le dire : vous êtes prêt pour LE test. LA grande épreuve de tout pilote privé, celle qui vient couronner des mois, voire des années d’apprentissage. Si, pour les pilotes professionnels, la remise en question des acquis et le passage devant un examinateur fait partie intégrante de la carrière, c’est un évènement bien plus singulier pour un pilote privé. Aussi, laissez-moi vous faire part de quelques suggestions et attitudes pour aborder cette épreuve avec sérénité. Vous êtes prêt ? Les abords sont dégagés ? Alors : contact ! Au cours de sa formation, un élève reçoit un large éventail de compétences qui lui permettent de conduire un vol en sécurité. Lors d’un test PPL, elles sont évaluées et, en cas de mauvaise maîtrise, elles peuvent entraîner un ajournement, voire un échec. Aussi, la première chose à faire est de les passer toutes en revue.
Le vol de pré-test est un vol barrage qui vient checker que tous les éléments discriminants du test sont bien maîtrisés. Il répond en ce sens au même cahier des charges que le test lui-même. Préparez-le comme tel. Mais, surtout, essayez de l’effectuer avec un autre instructeur que celui qui vous est attitré. En effet, après tant d’heures passées ensemble dans le cockpit, vous et votre instructeur vous êtes habitués l’un à l’autre. Vous à ses petites manies et lui à vos petits défauts. Cette synergie a de bons atouts pour l’apprentissage, mais a pour défaut de parfois faire manquer un détail ou un élément à votre instructeur.
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