Altitude : en Europe, 95 % des collisions aviaires surviennent sous 2 500 AGL, dont 70 % sous 200 AGL. Statistique comparable aux USA où 88 % surviennent sous 2 500 AGL, dont 70 % sous 500 AGL. Il s’agit donc des phases de décollage, de montée initiale, d’atterrissage et d’approche. Des statistiques publiées par l’EASA semblent cependant indiquer que les phases de décollage et d’approche sont particulièrement vulnérables (78 %). On notera cependant sur le schéma ci-contre des collisions aviaires aux USA entre 1990 et 2018 que sous 500 AGL (1) – roulage, décollage, montée initiale et atterrissage –, si les collisions sont nombreuses, elles sont moins destructrices qu’au-dessus de 500 AGL (2). L’augmentation de l’effet destructeur des collisions en altitude (3) est sans doute à rapprocher de la vitesse plus grande de l’avion et de la taille plus importante des volatiles en cause. Les matheux apprécieront d’être rappelé que l’énergie cinétique se décline selon la formule : E (en joules) = ½. m (en kg) . v2 (en m/s) où la masse (m) est celle du volatile et la vitesse (v) celle de l’avion. Les littéraires se satisferont de savoir qu’une oie de 6 kg percutant un avion évoluant à 130 kt génère une énergie équivalente à 500 kg tombant d’une hauteur de 3 m.
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