Laurence est une authentique passionnée qui a fait une bonne partie de son parcours chez Air France sur long-courrier, mais qui a connu quelques méandres professionnels. Voler, c’était le rêve de… son père. Il y avait des bouquins d’aviation un peu partout dans la maison. Et le déclic se produit à la lecture de « Terre des hommes ». Là, elle décide d’avoir un métier qui lui plaît et donc d’être pilote. Ce n’était pas très politiquement correct pour une jeune fille quand j’étais jeune. Le père tente de lui proposer un diplôme d’ingénieure avant le pilotage, histoire d’avoir un plan B. Laurence sait déjà très bien ce qu’elle veut faire et préfère traîner dans les aéro-clubs. Après un échec à l’ENAC, elle passe quand même au plan B avec un diplôme d’ingénieur de l’ENSMA. À la sortie de cette école, elle est recrutée en 1990 par Air France, formée à l’EPAG ancienne génération, Deux ans après, pour des raisons de conjoncture oblige (déjà), Air France stoppe ses embauches… Elle est toutefois pilote professionnelle et frappe alors aux portes des petites compagnies aériennes.
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