Outre la création de compagnies aériennes sur le sol américain, plusieurs signes montrent l’optimiste des dirigeants en l’avenir. Ainsi, Maya Liebman, la directrice de l’information de la compagnie American Airlines, a exprimé sa satisfaction de voir qu’en une semaine, les réservations avaient considérablement augmenté, de l’ordre de 150 à 400 % selon les destinations, le taux de remplissage est monté à 80 %, même si la compagnie fonctionne à -40 % de son activité habituelle. Malgré cela, les dirigeants espèrent remettre la flotte en vol dès le mois prochain ; elle sera toutefois sensiblement réduite. Près d’une centaine avions ont été sortis des effectifs (Embraer 190, Boeing 757/767, Airbus 330-220 et 300), la compagnie se concentrant sur les appareils modernes et gros porteurs en attendant la livraison en 2023 de ses premiers A321 XLR. Alors que l’industrie du transport aérien américain a mis pas mal de pilotes au chômage peu après le début de la pandémie, United Airlines s’apprête à reprendre les recrutements suspendus l’an dernier à hauteur de 300 pilotes pour anticiper la reprise du trafic aérien et, selon Bryan Quigley, le responsable des opérations aériennes, il ne s’agit pas de remplacer ceux qui ont vu leur programme de vol réduit. Par ailleurs, la compagnie envisage de former 5 000 pilotes d’ici 2030 au travers de sa propre école de pilotage, la Westwind school of aeronautics, basée à Phenix, en Arizona. Cela représente la moitié de ses besoins pour la prochaine décennie. Sur ce volume de formation, la moitié devra être des femmes ou des personnes issues de la diversité. Enfin, United devrait reprendre ses vols vers l’Amérique centrale et le Mexique le mois prochain.
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