Le moteur est le cœur d’un avion, mais le pilote est son âme, disait le poète Walter Raleigh. Celle d’Olivier Dassault s’est envolée en cette fin d’après-midi du 7 mars et nous sommes tous dans la peine d’avoir perdu notre président d’honneur. Ce grand capitaine d’industrie, au temps compté et précieux, n’hésitait pas à déclarer qu’il était très attaché à la notion de partage. Pilote comme nous, il ne faisait pas de différence entre les puissants réacteurs du Rafale ou d’un Falcon et les hélices de nos DR400 et Piper. Bienveillant et humain, il était à l’écoute des projets de ceux qui entreprennent pour que des enfants s’évadent de leur quotidien ou qu’une nouvelle compétition voit le jour et rassemble des pilotes de tous horizons et de tous niveaux de compétence pour partager la même passion.
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