Pour certains, la présence d’un VOR ou d’une aide à la navigation plus moderne qu’un compas est une insulte à leurs capacités de pilote. Si vous faites partie de cette catégorie, tournez quelques pages, cet article risque de faire monter votre pression artérielle ! Voilà un peu plus de vingt ans, j’ai pris ma première leçon de pilotage. Lorsque je suis monté pour la première fois dans un DR400 de l’aéroclub de Dieppe, le F-GDES, j’ai été quelque peu intimidé par le nombre de cadrans et de commandes qui s’affichaient devant moi. Mon instructeur (un saint homme muni d’une patience angélique…) m’a d’ailleurs fait remarquer que cet avion, en principe réservé à l’école, était particulièrement bien équipé. Un horizon artificiel, une bille aiguille, un conservateur de cap, une radio 760 canaux, un transpondeur Mode C, un compas, des feux de position, un feu stroboscopique, un indicateur de température carburateur, que demander de plus ?
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